"La confiance" est un titre possible

Publié le par Patrice Salzenstein le poète

Le Soleil glace mes tympans
La Lune intrigue
Géante et sans valence
Le ciel est rouge et les pommes bleues
Presque croquantes
Rouge aussi la fleur sur les rives du temps
Sous les clins d'œil des oiseaux
Et le sourire des poissons
Je souris mais tu ne le vois pas
Le signifié déconcertant tremble
Devant l'adversité de la comète ahurie
Pourtant elle n'effleure pas ses responsabilités
S'en revenant comme elle était partie
Comme un pigeon idiot
J'en suis bouche bée
- les méandres incohérents -
Silencieuse cassure
L'étrange étranger des tranchées
Rivé à son marteau piqueur
Construit nos lendemains
Le soldat poilu basané
Meurt sans explication
La femme avance à raison
L'autre à coté siffle
Son dernier verre
Les visages autour de moi sont comme les autres
Insouciants de prouver leur irréalisme
Il est des yeux qui s'allument
Des parfums d'espoirs que l'on garde
Et dont on se souvient.

Patrice Salzenstein

(publié dans "Sur ordre du chaos")

Publié dans Sur Ordre du Chaos

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