Autrefois

Publié le par Patrice Salzenstein le poète

Autrefois je croyais un peu au paradis
J'étais certain qu'ils avaient presque réussi
Puis j'ai appris qu'ils avaient aussi faim qu'ici
De liberté de vivre heureux un genre de vie
J'osais penser qu'ils vivaient dan sle socialisme
Qu'au moins de l'autre coté on vivait humain
Cela me donait une force un idéal
De l'energie pour entrevoir un lendemain

Et j'ai perdu mon âme aux années quatre vingt
Quand tout devint limpide effroyable douleur
La stagnation le vide en quarante années sans honneur
La corruption, les abus, ceux qui protestèrent en vain
Je me suis retrouvé si faible et si banal
Hésitant aux idées troubles et incertain
De voir tout fondre autour de moi ce à quoi je croyais
De m'apercevoir soudain san passion ces effets

Si j'ai perdu mon âme aux années quatre vingt
J'ai conservé l'espoir et la main dan sla main
Le droit de croire au jour où l'homme vraiment libre
Et la femme si belle auront l ecoeur tranquille
Je suis ivre et confiant en l'avenir naissant
Décembre sera rude et mai sera fleuri
L'horizon sera clair et les peuples unis
L'amour sera prospère au rire de l'enfant.

Patrice Salzenstein

Paris, le 4 décembre 1989

Publié dans L'entropie

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<br /> ABSOLUMENT TOUCHANT<br /> <br /> <br />
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