La courbe de tes yeux

Publié le par Patrice Salzenstein le poète

La courbe de tes yeux redessinée un peu
Au dessous des sourcils effilés dans ce bleu
Le bleu de ces deux perles aux pupilles attendries
De générosité empreinte d'infini
A chaviré mon coeur et ma passion rendue
De fait tu m'as semblé bien plus qu'une inconnue
Je t'aurai admirée comme on aime la vie
Grisé de toi alerte et gracieuse et jolie
Moi je me suis trouvé sous ton charme ennivré
Conquis dan un éclair de regard échangé
Surpris d'avoir envie d'espoir qui me ressemble
De vaincre côte à côte et de s'aimer ensemble
Oui j'ai senti frémir ta leste chevelure
Belle de ton admirable simplicité
Esquissant cette joie fidèle à ton allure
En imaginant bien ton sourire étonné
La caresse de tes joues douces et parfumées
Fragile aisance hésitante et déterminée
Dégageant la chaleur timide et rassurante
De ton souffle si chaud et de tes lèvres tendres
Je te connais sensible inquiète et désarmée
ravissante princesse noble destin qui file
Ta mouvante présence trouble de mes pensées
Mon amour ma promesse à l'avenir tranquille

Patrice Salzenstein

Paris, le 13 décembre 1989

Publié dans L'entropie

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